vendredi 1 juillet 2011

Quand lire l'écriture devient rêve

Jeanne Benameur






Née en Algérie d'un père tunisien et d'une mère italienne, Jeanne Benameur vit en France depuis l'âge de 5 ans. Elle débute sa carrière d'écrivain avec des livres de jeunesse comme 'Samira des quatre routes' ou 'Adil coeur rebelle', avant d'ouvrir son registre à la littérature pour adulte. Lauréate du prix Unicef en 2001, Jeanne Benameur se distingue sur la scène littéraire avec 'Les Demeurées', l'histoire d'une femme illettrée et de sa fille. Directrice de collection chez Actes Sud junior ainsi qu'aux éditions Thierry Magnier, l'auteur publie son autobiographie, 'Ca t'apprendra à vivre' en 1998. Influencée par ses origines culturelles, Jeanne Benameur s'inspire aussi de son expérience d'enseignante pour évoquer les thèmes de l'enfance (' Présent ?') mais aussi de la sensation et du corps (' Laver les ombres') dans un style pudique et délicat

J'ai lu...et aimé...




Les démeurées



La mère, La Varienne, c'est l'idiote du village. La petite, c'est Luce. Quelque chose en elle s'est arrêté. Pourtant, à deux, elles forment un bloc d'amour. Invicible.
L'école menace cette fusion. L'institutrice, Mademoiselle Solange, veut arracher l'enfant à l'ignorance, car le savoir est obligatoire. Mais peut-on franchir indemne le seuil de ce monde ?

C'est le premier livre que j'ai lu de Jeanne Benameur et ne sera pas le dernier...

Un livre d'une écriture délicate voire élègante, pure... Un livre silencieux qui pourtant nous parle avec de vrais sentiments forts. Les mots sont posés sur la page  pour décrire des émotions qui nous portent jusqu'à l'imagination presque à palpable.
Un roman court de 80 pages dont on se délècte sans modération,


Les mains libres





Mme Lure est une vieille femme comme on en croise sans les remarquer. Dans l'appartement de son mari disparu, elle maintient chaque chose à sa place, tranquille et pour toujours. Elle évite tout souvenir, mais rêve grâce aux brochures de voyages qu'elle étale sur la table de la cuisine. Yvonne Lure entre dans les photographies, y sourit, y vit.
Un jour, surprenant les doigts voleurs d'un jeune homme dans le grand magasin, elle se met à le suivre de façon irréfléchie jusqu'à son campement, sous l'arche d'un pont.
Qu'ont-ils en commun, Yvonne, celle qui garde, et Vargas, l'errant ?

Je me régale de "sa"  plume. Les mots de Jeanne Benameur sont toujours aussi forts. Son écriture est parfois ciselé, "le mot" prend tout son sens. C'est du poéme par excellence...Elle sait me reposer

je veux lire


Melle Sheng



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