dimanche 17 juillet 2011

Je dévore...

je continue mon évasion livresque ...je les dévore et je m'aperçois même que je change de "catégorie" lecture. Je m'ouvre à d'autres style d'écriture. Ou bien je reviens à mes premiers amours de lecture...je ne sais pas trop. Quoiqu'il en soit...jamais sans un livre.

Henning Mankell "les chaussures italiennes". Cet auteur suédois est connu et aprécié pour ses polars je ne suis pas polars donc jamais lu)

A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l'archipel. Depuis qu'une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s'est isolé des hommes. Pour se prouver qu'il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s'y immerge chaque matin. Au solstice d'hiver, cette routine est interrompue par l'intrusion d'Harriet, la femme qu'il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer.




j'ai choisi ce livre tout d'abord pour le titre (oui c'est un critére chez moi trés important...), ce n'est que lorsque j'étais dans l'histoire que j'ai lu les critiques par curiosité.
Il y dévoile avec les mots juste "la solitude". Des mots forts concernant les erreurs commises dans une vie, voire la trahison et des mots sensibles sur  la rédomption.


On y découvre les fragments de la vie passée d'un homme à l'aurée de sa vieillesse, qui vont jouer un rôle primordiale sur sa vie future.

J'ai été touchée par la description de la solitude choisie d'un homme sur une ile avec comme seule compagnie, son chat et son chien....ses rituelles de vie quotidiennes.  Llarrivée d'une femme aimée dans le passé est le commencement de "son ouverture sur le monde".

J'ai été frappée par le récit, les mots écrits et fait un parralèle entre l'écriture féminine et masculine.
Un livre fort, juste... sur des sentiments humains. Je me suis attachée aux personnages. Et j'ai lu ce livre tout en imaginant "le film".



L'envers des autres de Kaoouther Adimi...



Alger, centre-ville, début du XXIe siècle. Adel et Yasmine, frère et soeur, étaient proches, enfants. Ils ont grandi, changé, ils n’arrivent plus à se parler. Ils s’aiment en silence, entre une mère acrimonieuse et une aînée échouée là avec sa famille, qui peint à longueur de journée comme on s’invente un ailleurs. Au pied de l’immeuble, du haut des balcons et jusque chez eux, on les observe, on commente : ils sont différents, trop beaux et peut-être un peu trop libres, c’est insupportable.
Dans une société étriquée par les convenances, dans un pays qu’on quitte plus facilement qu’on ne l’aime, être simplement soi-même est un luxe auquel la jeunesse n’a pas droit…
Porté par une construction polyphonique croisant des voix qui ne se rencontrent jamais, L’envers des autres est un roman sensible, violent et lucide, dont la noirceur n’est adoucie que par les naïves rêveries d’une fillette en ballerines de toile.


Je viens de terminer ce livre et je suis encore sous le charme de l'écriture. Parfois poétique et sensible, parfois vif et violent, on imagine trés bien la ville d'Alger et ces personnages du livre.
Une description de chaque personnage...de ce qu'ils pensent, de comment ils vivent "dans leur tête", de leur souffrance et leur questionnement...
On sent le "quand diront-on" des voisins, les yeux qui épient, les oreilles qui se tendent et les bouches qui chuchotent.

Une beauté à l'état pur d'un livre qui nous parle de la vie à Alger, d'une famille et ses convenances. D'un pays que l'on ne connait pas mais que l'on imagine.
Un livre à lire et relire...160 pages d'écriture poétique. Il est des livres qui laissent des traces...celui-ci en fait parti

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